Lorsqu’une accessibilité est installée, qu’elle soit provisoire ou définitive, l’ensemble des usagers en bénéficie. Alors pour quelles raisons l’accessibilité devrait-elle être financée par le budget destiné aux seules personnes en situation de handicap ?

Ce que défend Almagic est en effet, qu’il n’est plus concevable de prendre de « l’enveloppe » destinée aux personnes en situation de handicap mais de prendre les budgets d’une enveloppe générale d’une subvention.

Fournisseur facilité

Lors de la première installation au Brussels Summer Festival, alors que nous étions en train d’installer environ 50 mètres de plaques de roulage sur de gros pavés, un couple de touristes préférait attendre la fin de notre placement plutôt que de passer à côté de nous. Lorsque nous avons rendu une grande roue accessible, en journée lorsqu’il n’y avait pas beaucoup de monde, les visiteurs préféraient faire la file sur une rampe que de gravir les 3 petites marches des autres nacelles…

Lorsque nous réalisons une accessibilité sur de mauvais sols, il est plus fréquent de voir des personnes exclusivement sur nos plaques en file lente plutôt que de voir ces personnes passer sur les côtés de celles-ci et avancer plus vite…

Il est tout aussi fréquent de voir les fournisseurs profiter de ces installations pour acheminer leur matériel… Il s’agit donc bien de la majorité des visiteurs et des professionnels qui profitent de l’accessibilité réalisée. Laissons donc le budget liés aux handicaps aux personnes qui en ont véritablement besoin : aux institutions qui doivent trouver un accompagnant par personne, aux personnes malades, etc.

Et comme nous sommes idéalistes, cessons aussi de donner du budget aux ONG qui pensent que la compétence se paie comme dans le privé. Le choix d’aider a un prix limité… à bon entendeur

.